Grâce au commerce en ligne, le client peut désormais faire son achat et se faire livrer à domicile son produit sans se déplacer. Mais ce que nous remarquons est que la livraison des produits devient de plus en plus difficile pour les prestataires (entreprises) lorsqu’ils s’approchent du dernier endroit de livraison. Voici quelques conseils pour réussir la gestion du dernier kilomètre.
Que retenir de la logistique du dernier kilomètre ?
Au cours du processus de livraison dans la grande distribution, le dernier kilomètre parcouru par la marchandise est le plus ardu à régir et le plus coûteux. Si nous prenons l’exemple de la France par exemple, les données révèlent que le prix du dernier kilomètre accroît de 10 % toutes les années. Et dans un futur proche, le dernier kilomètre équivaudra à 2,6 milliards d’euros ; ce qui est quand même considérable pour l’économie.
Hausse du taux démographique, flux physique consistant de la population, embouteillages observés surtout en milieu urbain… voilà quelques facteurs qui sont à la base des difficultés rencontrées dans la gestion du dernier kilomètre. En plus d’occasionner une hausse du montant de manutention et d’entreposage des approvisionnements, le dernier kilomètre engendre d’autres soucis d’ordre écologique. Face à ce qui s’avère être une véritable épine pour le développement des activités commerciales et la préservation de l’environnement, que faut-il faire ?
Conseils pour une gestion efficiente du dernier kilomètre
Une solution efficace pour la bonne gestion de la logistique du dernier kilomètre est la mutualisation des approvisionnements. Il s’agit d’un moyen qui permet la réforme logistique par la construction ou la location d’un entrepôt par plusieurs entreprises. Cela permet un acheminement plus dégagé des biens et services. Les magasins d’entreposage étant ainsi à la fin de la chaîne logistique, ils permettront une bonne gestion des flux des manutentions. Par conséquent, la gestion des stocks des marchandises est mieux assurée.
La gestion mutualisée des approvisionnements amoindrirait le prix du transport routier. Quant à la distribution de produits, les transporteurs n’auront plus à effectuer d’interminables heures sur la route, ni à faire face aux bouchons avant de parvenir à leur secteur d’expédition. L’autre avantage est une diminution de 20 à 50 % des émissions de C02 engendrée par la bonne gestion du dernier kilomètre. Voyez cela sous cet angle : la construction ou location d’un entrepôt entraîne la diminution des heures de transport de la marchandise jusqu’au client. En définitive, les dépenses de l’entreprise et les émissions de CO2 sont amoindries. La mutualisation des flux est par ailleurs la solution idéale pour une externalisation logistique réussie.